Franchises médicales : vers la fin de la solidarité nationale

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Le gouvernement a décidé l’instauration de franchises médicales non remboursables sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. Ces franchises de 50 centimes par boite de médicaments et 2 euros par transport sanitaire s’ajoute au forfait de 1 euro par acte de soin ou de biologie et au forfait de 18 euros sur les actes supérieur à 91 euros.
 
Le gouvernement multiplie les atteintes à la prise en charge des soins.

Mais s’il a augmenté le reste à la charge des patients, le déficit de l’assurance maladie n’en est pas stoppé pour autant.

Selon SARKOZY, « c’est la seule façon de responsabiliser les patients », c'est-à-dire les pénaliser financièrement pour qu’ils consomment moins ou que la sécurité sociale rembourse moins.

Il s’agit en réalité d’une rupture du principe de solidarité de la sécurité sociale suivant lequel chacun cotise en fonction de ses revenus et est soigné en fonction de son état de santé.

Si le déficit se creuse, ou pourra augmenter le montant de cette franchise.

L’effet pervers de cette escalade de déremboursement sera que si des personnes renoncent, du fait de la franchise, à avoir recours aux premiers soins,  elles auront donc besoin plus tard  de soins plus onéreux car la maladie dont elles souffrent se sera aggravée.

« Y’a-t-il une seule assurance sans franchise déclarait N.SARKOZY.».

L’assurance maladie peut elle être comparée à une assurance voiture, et même dans ce cas la franchise ne s’applique que si l’assuré est « en tort »

Sont-ils responsables de leur  insuffisance rénale ou cardiaque, de leur diabète ou simplement de leur âge.

Alors oui, il faut continuer à se battre pour refuser les coups bas de ce gouvernement contre la solidarité nationale

Signer l’appel contre la franchise médicale sur le site  http://www.appelcontrelafranchise.org/

Alain SANCHEZ

Publié dans Réflexions pour agir

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