Elections Cantonales des 9 et 16 Mars 2008 : nous avons perdu, pourquoi ?

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James ROUGER, notre Conseiller  Général sortant n’avait pourtant pas à rougir de son mandat. Que ce soit en tant que Conseiller Général ou Président de la Communauté de Communes, il avait été présent, actif et efficace (voir ses bilans de mandat).
 
La droite était fortement mobilisée par peur de perdre la majorité départementale. S’il fallait des exemples :
  • Le choix d’une candidate, jeune maire de la deuxième commune du canton, non investie donc sans bilan à défendre, n’ayant que des promesses à faire…,
  • Un suppléant, pharmacien lui aussi, c’est bien pour la promo (avez-vous remarqué, une pharmacie c’est la seule épicerie où on vous sert et où vous partez sans payer, même pas la franchise SARKOZY qui sera prélevée sur vos remboursements de médecin). Les voix de Matha nous manqueront donc.
  • Sur le Canton de Matha, comme ailleurs, en n’affichant pas son soutien UMP, la candidate s’exonérait d’assumer la politique SARKOZY,
  • Le soutien fort des “poids-lourds” du département : Doublet, Bussereau, Laurent…, les interventions diverses de ceux-ci auprès des Maires du Canton,
  • Une mobilisation active de tous les ”sans étiquette… mais de droite” dans les réunions publiques (y compris avec la ferme intention de porter la polémique dans celles de James Rouger)
  • Enfin le soutien apporté par un candidat libre (issu de l’extrême gauche, mais dont les amis politiques - De Roux, Doublet, Belot… - sont à droite), dont la campagne était axée sur le dénigrement de la Communauté de Communes et de son Président et qui pour la promesse de quelques miettes s’est désisté au deuxième tour pour la droite.

Les abstentionnistes du deuxième tour (là où il n’y avait pas de deuxième tour aux municipales) n’ont pas mesuré le danger d’un virage à droite. La prime au sortant n’est pas mathématique, lui faire confiance a été dommageable.
 
La campagne de James Rouger a été exemplaire, tant sur le fond que sur la forme (Bilan, programme, respect des autres candidats, respect des délais d’envoi des publications, respect des règles de campagne…). La suppléante Laurence Février a été très présente et a démontré sa capacité à comprendre rapidement les enjeux politiques des différents dossiers. Saluons également l’engagement des militants qui n’ont ménagé ni leur temps, ni les kilomètres, ni la colle !!
 
Cela tend à prouver, et c’est malheureux, qu’en politique il ne suffit pas d’être travailleur, honnête, respectueux de ses valeurs pour être élu. Mieux vaut promettre (les promesses des politiques n’engagent que ceux qui y croient), calomnier, faire de la communication et de la stratégie, et de temps en temps, faire des coups bas.

Espérons que dans 6 ans les électeurs se souviendront de tout cela, et las des promesses, aspireront à une véritable POLITIQUE SOLIDAIRE pour le développement harmonieux de nos territoires.

Jean-Jacques LABROUSSE

Publié dans Politique locale

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